Alimentation

Histoire des compléments alimentaires

De nos jours, dans les pays occidentaux, le recours aux compléments alimentaires est devenu un réflexe pour un tiers de la population (source : le magazine “alimentarium”). Notre motivation première est bien souvent de trouver des solutions plus naturelles que les molécules chimiques des médicaments, pour soulager nos maux du quotidien.

Qu’est-ce que c’est et pourquoi en consommer ?

Les compléments alimentaires sont une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls ou associés les uns aux autres. On les retrouve sous forme de gélules, pastilles, comprimés, ampoules, ou encore sachets. Si autrefois on nous proposait peu d’associations, aujourd’hui les compléments alimentaires offrent un vrai cocktail d’actifs, associés de manière cohérente pour répondre à une même problématique. Ils viennent répondre à nos modes de vie actuels. Nous courons partout et ne prenons plus assez le temps de nous nourrir correctement afin de fournir à notre corps les apports journaliers dont il a besoin. Ils sont devenus nos alliés pour soulager ou prévenir les désagréments physiologiques qui nous assaillent. Ce ne sont pas des médicaments mais sont une alternative naturelle pour lutter contre le stress, la fatigue, l’anxiété, la nervosité, les troubles du sommeil, les troubles digestifs, les gênes urinaires et autres désagréments féminins, les problèmes de poids, les problèmes de peau, capillaires ou d’ongles…

On parle aussi de suppléments alimentaires quand ces derniers viennent véritablement supplémenter une alimentation carencée en certaines substances utiles à l’organisme. C’est le cas par exemple pour les personnes végétariennes ou végétaliennes qui ont besoin d’un apport extérieur à leur alimentation en vitamines B12, par exemple.

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Comment se sont-ils imposés sur le marché de la santé ?

L’histoire des compléments alimentaires a débuté dans les années 70 quand le chimiste et physicien américain, Linus Pauling, a mis au point la nutrition orthomoléculaire. Il s’agit de “soulager les personnes par un apport optimal de substances naturellement présentes dans la nature”.

En France, c’est en 1980 que les premiers compléments alimentaires font leur apparition grâce à l’implantation d’une première grande marque en pharmacie.

En 1991 le marché des compléments alimentaires commence son ascension avec le déremboursement des vitamines et sels minéraux. Ce sont surtout les petits distributeurs qui tirent leur épingle du jeu car les procès pour “tentative illégale de la pharmacie”, contre les laboratoires se multiplient du fait d’une réglementation trop flou.

Une première tentative pour éclaircir la réglementation autour des compléments alimentaires est engagée en 1996. Le 15 avril très exactement, suite à l’affaire sur la vache folle, un décret paraît devant la nécessité de contrôler les gélules à base de gélatine bovine. Il reconnaît que ce sont des « produits destinés à être ingérés en complément de l’alimentation courante afin de pallier l’insuffisance réelle ou supposée des apports journaliers ». Mais il ne concerne alors que les vitamines et sels minéraux, les plantes sont encore mises à l’écart. Il faut attendre la directive européenne du 10 juin 2002, intégrée au droit français le 20 mars pour que les plantes et les autres substances utilisées à des fins médicinales soient incluses dans cette réglementation.

Après une tentatives échouée en 2006-2007, la DGCCRF établit enfin, par le décret du 22 août 2008 la listes des plantes libérées du monopole pharmaceutique. Elle sont au nombres de 148 contre seulement 34 selon le décret de 1979. En juin 2012, la publication de 222 allégations de santé autorisées pour les compléments alimentaires marque la reconnaissance leurs bienfaits.

Enfin, le 24 juin 2014, l’arrêté “plante” établit une listes de 400 plantes autorisées dans l’élaboration des compléments alimentaires.

Les compléments alimentaires ont donc eu beaucoup de mal obtenir la reconnaissance dont ils jouissent aujourd’hui. C’est le combat acharné de gros laboratoires mais aussi de PME et TPE qui a permis cette avancée.

Si les compléments alimentaires peuvent s’avérer être de bons alliés pour lutter contre les tracas de notre vie de tous les jours, il faut garder à l’esprit qu’ils ne remplacent en rien notre alimentation. Comme leur nom l’indique, ils doivent être pris en complément de votre alimentation habituelle et dans le respect des doses recommandées.